Chez moi, c'était les Beatles et rien que les Beatles. J'ai été élevé dans un tel culte des Fab Four que je n'ai même pas pris la peine d'écouter un disque des Stones avant l'âge de 25 ans. Si un ami attentioné ne m'avait refourgué "Beggars Banquet" de force, je serais toujours en train de ricanner sur "Satisfaction". Tout ça pour dire que quand on été biberonné au Beatles, il arrive un moment où entendre une seule de leurs chansons vous donne la nausée (en particlier si elle est antérieure à "Rubber Soul"!). Bien sûr, on reste persuadé que c'est le meilleur groupe de l'histoire. Bien sûr, on éprouve toujours une vague culpabilité de prendre son pied sur "Exile on Main Street". Oui "Revolver" et le "White Album" sont des chefs d'oeuvre absolus... mais disons les choses clairement, on a un peu de mal à apprécier pleinement ces chansons que l'on connaît sur le bout des doigts. C'était mon cas jusqu'à ce que je prenne le temps d'écouter "Love", objet sur lequel j'avais totalement fait l'impasse à sa sortie, certain qu'il s'agissait d'un nouvel os à ronger pour des fans débiles. Or je me trompais (ça devient une manie)! Les chansons, en tout cas pas mal d'entre elles, prennent vraiment une dimension nouvelle. La qualité (le génie devrais-je dire) de l'écriture pop des Beatles sonne plus actuel que jamais. On a pratiquement l'impression d'écouter un album sorti récemment, particulièrement sur le grandiose "I Am The Walrus":
Ça m'a rappelé un disque que j'ai beaucoup beaucoup écouté ces dernières années: "Ram" de Paul Mc Cartney. Je n'ai jamais réussi à écouter les albums solos de Lennon. Je trouve ça sirupeux et carrément soporifique. Par contre, j'ai un faible pour les premiers Macca, en particulier pour cet album là. Enregistré simplement à la campagne avec Linda, Mc Cartney est en très grande forme et chaque morceaux est une petite merveille pop dont aucune n'aurait démérité sur un album des Beatles. Très à l'aise avec sa voix, il semble s'amuser comme un petit fou et son plaisir est communicatif. "Ram" s'écoute d'une traite sans que l'on ne s'ennuie à aucun moment. En écoute, "Ram On" pour sa simplicité et "Dear Boy" pour ses voix.
mardi 11 mars 2008
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2 commentaires:
pffff, les fautes d'orthographe... Vraiment, pfff...
Ah oui, c'est possible. j'écris parfois ces petites chroniques très vite, désolé. Sinon, c'est quand même mieux avec un nom cher anonyme.
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