On s'était pas quitté en très bons termes, Bill Callahan et moi. Pas vraiment fâchés non plus... juste l'impression qu'on avait plus grand chose à se dire. Pourtant, ça faisait longtemps qu'on conversait lui et moi. On s'était déjà croisé deux ou trois fois sans s'adresser la parole mais le jour où on s'est véritablement rencontré, c'est complètement par hasard sur le petit Ep de "Cold Blooded Old Times". Il y avait cette version alternative de I Break Horses (avec Jim O'Rourke au piano, je crois. Sans blague, j'ai envie de chialer quand j'y pense). Ça m'avait tout retourné. Entièrement, de bas en haut. On la retrouve sur la compilation "Accumulation: None" cette version. Après, dans le désordre, il y a eu "Dongs of Sevotion", "Red Apple Falls", "The Doctor Came at Dawn" etc... Je l'avais même suivi dans sa JJ Calitude progressive contrairement à certains de ses fans qui lui avaient reproché de brader sa voix, de se transformer en papy. Mais quand il a repris son nom pour sortir cet album "Woke on a Whaleheart" avec ce ton guilleret, cette joie de vivre béate... Non, j'avoue que j'ai craqué. La mort dans l'âme, j'ai envoyé ce pauvre Bill dans la catégorie "it's complicated" (il y a retrouvé Cat Power, ils avaient sûrement des choses à se dire...). Et puis, et puis... ma curiosité me pousse à écouter le tout frais sorti "Sometimes i wish we were an eagle" et joie! je retrouve mon Bill en pleine forme, parfois bien plombant comme je l'aime. On est encore loin des sommets de (Smog) mais je ne désespère pas de reprendre un jour une claque comparable à celle d'il y a dix ans.
vendredi 24 avril 2009
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