dimanche 30 novembre 2008

Bestseller!






Oui, c'est un titre un peu pompeux pour présenter notre nouvel album mais on ne sait jamais, sur un malentendu gouguelien, il se pourrait que certains d'entre vous arrivent sur cette page via ce mot-clé et se prennent d'une soudaine envie d'acheter le nouveau Dérapage Comix. En librairie dès maintenant. En garde, librairie, MAINTENANT!

Puisqu'on est aussi là pour la musique, un petit extra très classieux du nouveau et très réussi Stereolab:


Discover Stereolab!

jeudi 20 novembre 2008

Encore du rock belge



Il y a une chose qu'on aime beaucoup faire en Belgique (ce plat pays qui est le mien), c'est dénigrer totalement le rock belge. S'il est de bon ton de se mettre à genoux devant dEUS (et encore, uniquement les deux premiers), Kiss My Jazz, Zita Swoon (seulement les deux premiers), il est également de bon ton de rire aux éclats lorsque des noms tels que Mud Flow, Flexa Lyndo, Hollywood Pornstars, que sais-je... sont évoqués. Sans rentrer dans le débat de savoir si c'est justifié ou pas, j'avoue que pour ma part, il m'arrive rarement de m'emballer réellement pour l'un de ces groupes et que le côté consanguin de la scène belge à souvent tendance à me détourner de certains avant même de les avoir écoutés (n'y aurait-il que deux batteurs, trois bassistes et cinq guitaristes en Belgique?). C'est donc avec une vraie curiosité et non sans surprise que j'ai découvert "Skyline Society", le premier album de Major Deluxe. Quelque part (sans savoir très bien où) entre Lambchop, Stereolab, Burt Bacharach et Belle & Sebastian, Major Deluxe tourne séverement le dos à l'idée d'un rock belge façon petit frère de dEUS. Hyper ambitieuse, la musique millimétrée de Major Deluxe possède une bonne dose de classe, ce qui n'est déjà pas si mal. Parfois un rien chiant, "Skyline Society" mérite vraiment une écoute attentive, même de la part des grincheux dans mon genre.



Discover Major Deluxe!



Discover Major Deluxe!

vendredi 14 novembre 2008

Retour vers le futur


Parfois, pour faire le frimeur en société, je balance comme ça "The Big Ship" de Brian Eno et j'annonce clair et fort que c'est le meilleur morceau des Boards of Canada. C'est aller peut-être un peu vite en besogne mais il suffit que je donne la date de sortie, 1975, pour que l'auditoire attentif se mue en bouches bées. Parce que, qu'on le veuille ou non, c'est un peu effrayant de constater qu'une bonne partie de l'electronica actuelle se trouve déjà bien en place dans un morceau qui a plus de trente ans. Dans le même temps, et paradoxalement, vous me l'accorderez, lorsqu'on écoute "Focus on the Rollercoaster" de Mice Parade, on ne peut s'empêcher d'y entendre très clairement, jusque dans la voix, le Brian Eno des années '70. Parfois, la musique, c'est un peu le bordel, non?


Discover undefined!

vendredi 7 novembre 2008

Ô châteaux...


Ce n'est que très récemment que j'ai découvert Deerhunter, groupe encensé par la critique depuis leur arrivée l'année passée avec Cryptograms. J'avais bien tenté le coup, avec ce premier album, mais j'avais trouvé ça plutôt brouillon/bruyant et j'avais rapidement passé mon chemin. Intrigué par le 9.2 attribué par Pitchfork au tout neuf Micro-Castle, je me suis décidé à reprendre ma copie. Au même moment, dans une émission du Morceau Caché, Mickaël Mottet et Flavien Girard passaient un morceau de Quickspace, décrivant ce groupe comme la synthèse parfaite du rock des années '90. Étrangement, c'est exactement le sentiment qui me venait en écoutant Micro-Castle. De Mazzy Star à Slowdive en passant par Pavement et Stereolab, Deerhunter semblait avoir tout absorbé, digéré et recraché dans leur dernier album. Tout juste sorti pour rentrer dans classement de fin d'année, je lui donne déjà une bonne place parmi les meilleurs disques sortis en 2008.