En une poignée d'album, Bradford Cox est devenu, à mes yeux, l'une des personnalités musicales les plus passionnantes à suivre de ces dernières années. Monomaniaque du son, véritable éponge - en particulier de l'indie des '90- personnage tourmenté, Cox travaille ses albums (Deerhunter ou Atlas Sound) à la manière d'un Phil Elvrum, comme s'il bâtissait patiemment son œuvre pierre par pierre. Chaque disque contient sa vision du rock et sa touche de génie, le petit plus qui laisse entrevoir que Cox peut encore élever le niveau lors du prochain enregistrement et nous surprendre. Bradford Cox ne se fout pas de la gueule du monde et c'est pour ça que je l'aime.
vendredi 23 octobre 2009
jeudi 15 octobre 2009
Enfants illégitimes #6
samedi 3 octobre 2009
Destroyer - Bay of Pigs
Tandis que Bon Iver se la joue I Muvrini vs Dead Can Dance, dans son nouveau groupe nommé Volcano Choir (sorte d'Enigma indie, genre...), que Pitchfork se tripote la bite en écoutant les chansons sans intérêt de Girls et que la révélation de cette fin d'année s'appelle Koudlam (On en reparlera mais on en parle déjà ici), moi j'écoute le Bay of Pigs de Destroyer.
Morceau de bravoure, Bay of Pigs, c'est 13 minutes (oui oui) d'electro pop parfaite, sans une note de trop. Peut-être la chanson pop de l'année. Sans déconner.
Morceau de bravoure, Bay of Pigs, c'est 13 minutes (oui oui) d'electro pop parfaite, sans une note de trop. Peut-être la chanson pop de l'année. Sans déconner.
PS: La pochette est splendide, ce qui ne gâche rien.
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