samedi 29 mars 2008

Il est comment le dernier Bashung?

Que cela soit dit: Il est fabuleux! J'avoue qu'après le gargantuesque "L'Imprudence", j'avais un peu peur que Bashung ne s'enferme dans une musique trop accidentée pour tenir la longueur. Au contraire, "Bleu Pétrole", est un retour au format chanson, plus proche de "Fantaisie Militaire" ou de "Chatterton", le côté folk en plus. La grande nouveauté, c'est l'éviction de l'excellent Jean Fauque aux paroles et l'arrivée du surprenant Gaetan Roussel (Louise Attaque, Tarmac) aux manettes. Responsable d'une bonne partie des chansons (textes et musiques) de l'album, Roussel s'est parfaitement coulé dans le modèle Bashung. Aussi étrange que cela puisse paraître aux premiers abords, la sauce prend parfaitement. Pour le line-up,en revanche, pas de grand changement. La fidèle triade (Marc Ribot-Simon Edwards-Martyn Backer) est tout aussi à l'aise dans l'exercice plus carré de "Bleu Pétrole" que dans les élucubrations expérimentales de "L'Imprudence". A noter également, la présence de M.Ward sur quelques titres. Pour terminer, signalons aussi les deux titres très réussis écrits par Gérard Manset dont l'incroyable "Comme un Lego". "Bleu Pétrole" est déjà un classique. A écouter d'urgence...

Alain Bashung - Hier à Sousse




jeudi 27 mars 2008

Hurricane

Vendredi soir, je me suis retrouvé dans une maison remplie d'invités très saouls qui dansaient sur de la musique très forte. Comme j'étais moi-même très saoul, j'ai trouvé cela très chouette mais j'ai surtout été très surpris d'y apercevoir, dansant dans le coin d'une pièce, Mathieu Boogaerts. Ou du moins, quelqu'un ressemblant curieusement à Mathieu Boogaerts, jusqu'à ce qu'on me confirme que oui, c'était bien lui. J'ai ensuite fait le tour de tous les invités que je connaissais pour leurs apprendre la nouvelle, ce qui fait que j'ai parlé à pratiquement toutes les personnes présentes ce soir-là sauf Mathieu Boogaerts lui-même. Ce genre de bêtises me ressemblent assez... Le lendemain, dans les brumes épaisses d'une gueule de bois en plomb, je m'en suis voulu de ne pas lui avoir dit tout le bien que je pense de sa musique. Il est fort peu probable que ce monsieur lise mon blog mais au cas où, c'est maintenant chose faite.

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mardi 25 mars 2008

Chris Letcher

Il y a une chose que j'aime encore plus que de découvrir un nouvel artiste fraîchement arrivé, c'est de découvrir un nouvel artiste pas fraîchement arrivé. L'album de Chris Letcher est sorti l'année passée, autant dire des années lumières pour un disque. Peu de presse, pas de buzz pour ce songwriter Sud-Africain, chose pourtant atypique dans la musique anglo-saxonne. On ne sait pas grand chose de lui si ce n'est qu'il aurait composé des musiques de films et sorti deux albums aujourd'hui introuvables. Je ne serais donc jamais tombé sur "Frieze" si je n'étais d'abord tombé par hasard sur "Musik in Mars", le blog d'un disquaire militant marseillais (tout un programme). Je me précipite sur ITunes Belgique et j'achète immédiatement l'album disponible (au contraire du dernier Bashung, ce qui est un véritable appel à la malhonnêteté...). Je suis tout de suite sous le charme. Les morceaux de Letcher sont à classer dans la même catégorie que ceux d'Idaho (dont je vous ai déjà dit du bien), une musique délicate, raffinée et inventive. Pas d'esbrouffe, juste des chansons bien ficelées, une voix bien en place et un joli piano. Quelques petites touches électroniques ici et là et le tour est joué. "Frieze" est au pire un album agréable, au mieux un très bon album de pop élégante.

Chris LetcherI Was Awake I Could Not Move My Eyes

dimanche 23 mars 2008

Sexton Blake

Derrière cette pochette tecktonicienne, se cache pourtant du rock, du vrai. Imaginez une reprise de Milli Vanilli par Elliott Smith ou de Supertramp par Swell... C'est le pari à la con que s'est lancé Sexton Blake, un petit gars de Portland qui a remis à la sauce "indé" une poignée de tubes '80 qui tachent. Rien de neuf sous le soleil depuis Senor Coconut ou Nouvelle Vague, si ce n'est que c'est vraiment réussi. Ses reprises de "Hungry Heart" de Springsteen et "Human Nature" de Michael Jackson sont particulièrement jouissives mais la palme revient à ce "Bette Davis Eyes" très "Pinbackien":

mardi 18 mars 2008

Malcolm Middleton

Tout comme certains ne pardonneront jamais à Stephen Malkmus d'avoir mis fin à Pavement, il apparaît qu'après avoir été encensé avec Arab Strap, Malcolm Middleton ne jouisse pas d'une immense attention quand il s'agit de ses albums solo. Pas facile, il est vrai, de rebondir seul quand on a sorti des disques de grande classe tels que Philophobia, Elephant Shoe ou The Week Never Starts Round Here dont est extrait le fabuleux « The First Big Weekend » :
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Certes moins aventureux que ceux d'Arab Strap, les albums de Middleton sont, par contre, plus immédiats. Bien qu'ils
perdent parfois en intensité et en originalité, les morceaux possèdent néanmoins une puissance pop certaine:

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Mais Malcolm Middleton peut aussi, à l'occasion, se sortir les doigts de l'anus et pondre un grand et beau morceau qui vous
retourne comme un gant. Pour preuve, le sublime "Solemn Thirsty":

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Tout cela pour vous dire, finalement, que Malcolm Middleton mérite amplement que vous y jetiez une oreille. En plus, il vient
de sortir un nouvel album intitulé "Sleight of Heart" dont est extrait ce "Week Off"
Malcolm Middleton - Week Off

vendredi 14 mars 2008

Bon Iver

C'est un cliché lamentable mais malheureusement tenace: les vies de merde font souvent des grands disques. Pour exemples récents, Micah P Hinson, Elvis Perkins et le petit dernier en date, Justin Vernon, maintenant connu sous le nom de Bon Iver. 2006 fut une année particulièrement pourrie pour Justin: Sa copine se barre, son groupe (DeYarmond Edison) se sépare et en prime, il tombe malade. Il part alors s'isoler dans un petite cabane au fin fond du Wisconsin et, entre deux avalanches et la corvée du bois, Seul au milieu de nulle part, écrit et enregistre l'entièreté de "For Emma, Forever Ago". Toutes les conditions semblent être réunies pour un album larmoyant du pauvre songwriter qui s'apitoie sur son sort et pourtant, les chansons de Bon Iver sont lumineuses. La voix, très intense, fait penser à TV on The Radio par moment, à Micah P Hinson (en particulier sur "Skinny Love") à d'autres. Justin Vernon parvient à rester dans les aigus sans tomber dans le piège du songwriter geignard (Patrick Watson, Chris Garneau, Maximilian Hecker pour ne citer qu'eux...). Les mélodies, simples et belles ne sont certes pas aussi joyeuses qu'un tube d'Ottawan, mais ne sont pas aussi déprimantes qu'on aurait pu le supposer. Au final, "For Emma, Forever Ago" est un disque folk solide et intemporel qui risque fort de prendre racine sur votre platine.

Bon Iver - Skinny Love




jeudi 13 mars 2008

Jonquil Forever

Si on me demandait maintenant quel album il faut absolument se procurer, je répondrais probablement "Lions" de Jonquil. Découvert en janvier via leur splendide morceau épononyme, je ne soupçonnais pas la claque magistrale que j'allais prendre en écoutant l'entièreté de la plaque. Je pensais que "Lions" était un morceau trop court et trop parfait pour cacher un disque du même tonneau. Or, mon cynisme et mon sens critique furent une nouvelle fois mis à rude épreuve... Finalement assez proche de celle de Grizzly Bear ("Yellow House", meilleur album de l'année 2006 pour moi) la musique de Jonquil s'aventure dans le même folk étrange que celui des ours de Brooklyn, faisant preuve de subtilité dans l'orchestration mais aussi de beaucoup d'émotion et de sincérité dans les voix. L'album s'écoute d'une traite, le coeur gonflé par tout un tas de sentiments contradictoires, ce qui est, selon moi, la marque des très grands disques.
En écoute, donc: "Lions", 1min57 de chants virils (mais poignants), main sur la poitrine et pied sur la chaise, ainsi que "Sudden Sun" plus enjoué mais non moins efficace. J'attends vos réactions qui ne peuvent être qu'enthousiastes, en mélomanes avertis que vous êtes...

mercredi 12 mars 2008

I Love Bruce

Je sais que mis à part deux ou trois d'entre vous (ils se reconnaîtront), ça ricanne pas mal quand je proclame mon admiration totale pour le Boss. Je ne vous en veux pas. Moi-même, pauvre ignorant, je me suis moqué de ce rock burné, démonstratif et parfois un peu kitsch. Moi aussi "Born in the USA" me donnait (et me donne toujours) envie de dégueuler, non pas pour le stupide raccourci patriotique dont il est victime mais tout simplement parce que c'est un morceau insupportable. Je ne suis toujours pas très fan du Springsteen des années '80 (le fabuleux "Nebraska" excepté) mais si vous en avez le courage, prenez la peine d'écouter ses trois premiers albums (Greetings from Asbury Park - The Wild, The Innocent & the E-Street Shuffle - Born to Run). Sinon, vous pouvez toujours vous contenter du live de '75 à Londres. Bruce Springsteen, vêtu d'un blouson trop petit et d'un cache-pot sur la tête se pointe sur la scène de l'Hammersmith Odeon avec son fameux E-Street Band et met le feu devant un public complètement médusé. Trente ans plus tard, sortait enfin l'enregistrement officiel de ce concert magistral. Springsteen, branché sur secteur, et son Band sont vraiment au sommet de leur art. Pour preuve ce "Tenth Avenue Freeze Out" très groovy:

mardi 11 mars 2008

Ho-ho-ho, Hi-hi-hi, Ha-ha ha!

Chez moi, c'était les Beatles et rien que les Beatles. J'ai été élevé dans un tel culte des Fab Four que je n'ai même pas pris la peine d'écouter un disque des Stones avant l'âge de 25 ans. Si un ami attentioné ne m'avait refourgué "Beggars Banquet" de force, je serais toujours en train de ricanner sur "Satisfaction". Tout ça pour dire que quand on été biberonné au Beatles, il arrive un moment où entendre une seule de leurs chansons vous donne la nausée (en particlier si elle est antérieure à "Rubber Soul"!). Bien sûr, on reste persuadé que c'est le meilleur groupe de l'histoire. Bien sûr, on éprouve toujours une vague culpabilité de prendre son pied sur "Exile on Main Street". Oui "Revolver" et le "White Album" sont des chefs d'oeuvre absolus... mais disons les choses clairement, on a un peu de mal à apprécier pleinement ces chansons que l'on connaît sur le bout des doigts. C'était mon cas jusqu'à ce que je prenne le temps d'écouter "Love", objet sur lequel j'avais totalement fait l'impasse à sa sortie, certain qu'il s'agissait d'un nouvel os à ronger pour des fans débiles. Or je me trompais (ça devient une manie)! Les chansons, en tout cas pas mal d'entre elles, prennent vraiment une dimension nouvelle. La qualité (le génie devrais-je dire) de l'écriture pop des Beatles sonne plus actuel que jamais. On a pratiquement l'impression d'écouter un album sorti récemment, particulièrement sur le grandiose "I Am The Walrus":
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Ça m'a rappelé un disque que j'ai beaucoup beaucoup écouté ces dernières années: "Ram" de Paul Mc Cartney. Je n'ai jamais réussi à écouter les albums solos de Lennon. Je trouve ça sirupeux et carrément soporifique. Par contre, j'ai un faible pour les premiers Macca, en particulier pour cet album là. Enregistré simplement à la campagne avec Linda, Mc Cartney est en très grande forme et chaque morceaux est une petite merveille pop dont aucune n'aurait démérité sur un album des Beatles. Très à l'aise avec sa voix, il semble s'amuser comme un petit fou et son plaisir est communicatif. "Ram" s'écoute d'une traite sans que l'on ne s'ennuie à aucun moment. En écoute, "Ram On" pour sa simplicité et "Dear Boy" pour ses voix.

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lundi 10 mars 2008

Merci Robert

L'une de mes nombreuses erreurs de jeunesse fut d'écouter les Cranes et non Slowdive. A ma décharge, il ne s'agissait pas d'un véritable choix puisqu'à l'époque, je ne connaissais pas Slowdive. Les Cranes faisaient la première partie des Cure et, en ce temps-là, cela suffisait largement pour que j'adopte un groupe. C'était moins stupide que cela en a l'air aujourd'hui vu que c'est comme cela que j'ai découvert les Pixies et My Bloody Valentine, autant dire que je ne regrette pas grand chose. Si ce n'est, c'est vrai, d'avoir perdu mon temps sur "Loved" des Cranes alors qu'à peu près au même moment était déjà sorti "Souvlaki". Parce qu'à la différence des premiers, la musique de Slowdive a plutôt bien vieilli si l'on aime ou supporte les sonorités propres au shoegazing/dream pop qui ont fait les beaux jours des années 90 (Guitares omniprésentes, voix vaporeuses très "en arrière" sur la mélodie, quelques nappes de synthé par-çi par-là,...), redécouvrir cet album aujourd'hui est un vrai plaisir alors que réécouter "Loved" est un supplice.

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En 1995, après leur 3e album, le très bon "Pygmalion", les membres de Slowdive se séparent. Dans la foulée, trois d'entre eux fondent "Mojave 3". Bien que l'on retrouve la patte de Halstead et Goswell, "Mojave 3" s'éloigne rapidement du shoegazing et de la dream pop des débuts pour créer une musique moins tourmentée et plus proche du folk, voire de la country. Les voix, quant à elles, sont toujours aussi belles bien que plus apaisées. L'excellent "Spoon & Rafter" en témoigne.

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samedi 8 mars 2008

The Feelies

The Feelies est le groupe le plus sous-estimé des années '80. Alors que l'on s'accorde à reconnaître l'influence majeure de Joy Division, Depeche Mode ou New Order sur une partie de la musique actuelle, point de salut pour ce groupe génial. Et pourtant, leur premier album "Crazy Rythms" est un très grand disque de rock composé de morceaux à la fois nerveux, ambitieux et diablement efficaces. Outre la pochette et leurs têtes de vainqueurs, on pense beaucoup au Blue Album de Weezer dans la manière de déployer une très grosse énergie tout en la canalisant sur des mélodies très réfléchies, très intelligentes. Tout comme Weezer jouait du grunge geek, la musique des Feelies pourrait s'apparenter à une sorte de punk intello. "Loveless Love", en écoute aujourd'hui, reste le sommet de l'album avec sa voix inquiétante, sa batterie carrée et ses solos de guitares un peu kitsch (pléonasme?).

vendredi 7 mars 2008

Beach House - Gila

Sans le Sacro-Saint Pitchfork, je ne serais certainement jamais tombé Beach House. Toutefois, quand un album reçoit une côte de 8.0/10 sur ce site réputé sévère (et c'est un euphémisme), je me dis que ce n'est jamais une mauvaise idée de jeter une oreille dessus. J'écoute donc attentivement ce "Devotion" de Beach House et j'avoue que je reste plutôt sceptique sur l'intérêt réel de cet album. C'est assez ennuyeux, à vrai dire. Sauf qu'à la seconde écoute, un morceau attire mon attention: "Gila". Certains albums ont parfois besoin d'une porte d'entrée, un titre qui accroche et m'amène à reconsidérer l'album dans son ensemble. Troisième tour sur la platine en espérant y entrevoir une ouverture mais l'entreprise est vaine. Seul ce "Gila" trouve grâce à mes yeux et même plus, en fait. Je deviens presqu'accro. Plus je l'écoute, plus je trouve le morceau magnifique. Il y a quelque chose de vaporeux et de profondément triste dans les harmonies de ce titre qui me touche beaucoup. Je vous le mets en écoute ici. A vous de voir si vous avez envie de creuser...

jeudi 6 mars 2008

Roscoe (Acoustic)

A mes yeux, « Roscoe » est probablement l'un des singles les plus imparables de ces dernières années, le genre de morceau qui vire à l'obsession dès la première écoute (en tout cas, en ce qui me concerne). Elle fait partie des chansons que je suis pratiquement incapable d'écouter une seule fois, que je me passe et repasse jusqu’à plus soif... Pourtant, à bien y regarder, « Roscoe » n’est pas un single typique. Le morceau n’est pas aussi immédiat que, mettons, n’importe quelle chanson des Shins. Il n'y a pratiquement pas de refrain réel, ni de mélodie de chant bien établie. Tout semble construit sur la rythmique de guitare et sur cette voix, un peu désabusée, qui se ballade tout le long du morceau, comme si les paroles ne contenait qu'une seule et même phrase. Généralement, la version acoustique d'une chanson nous en apprend sur sa structure. Elle nous révèle le squelette du morceau, fait ressortir la mélodie d'origine sur laquelle il est bâti. Or, ici, on se rend compte en écoutant ce « Roscoe (acoustic) » que le flou reste entier. Cette version en fait un morceau très différent de l'original. Ce n'est plus la même chanson. Et pour cause, il n'y a rien à la base. Juste un type qui chante et des guitares. L'énigme reste donc entière : Pourquoi « Roscoe » est-il un single si puissant? Dans le fond, vous me l'accorderez, on s'en fout royalement parce c'est tellement génial qu'on a juste envie de l'écouter encore et encore et encore...
Midlake - Roscoe (Acoustic Version)

lundi 3 mars 2008

Salinger rules!

Holden est l’un des secrets les mieux gardé de la pop française. Gardé d’ailleurs jalousement par une poignée de fans qui attendent avec impatience les albums de ce groupe qui, fait rare, ne déçoit jamais. Comme je vous aime bien (si, si), je vais vous en causer deux minutes parce que l’obscurité, ça va un peu mais ça n’a jamais fait bouffer personne. Les centaines de milliers de lecteurs de ce blog ont le droit de savoir, aujourd’hui, que Holden est le meilleur groupe français de tous les temps (en tout cas, de tous les groupes dont aucun membre n’a eu de démêlé avec la justice lituanienne). En vrac, la musique de Mocke et d’Armelle (les deux membres à part entière du combo), c’est à la fois : La légèreté sixties. Les guitares du Velvet. Des rythmiques jazz. Des mélodies délicates et intelligentes. Des paroles douces et amères, belles et sombres. Une voix candide et intrigante. Une production raffinée et savante, que l’on doit sur les deux derniers albums, à Uwe Schmidt alias Atom alias Senor Coconut. En théorie, vous devriez déjà être en train de saliver…
Voici trois morceaux issus respectivement de « L’Arrière-Monde » (1998), « Pedrolira » (2002) et « Chevrotine » (quel nom génial !) (2006).





samedi 1 mars 2008

Mes amis sont des gens bien...

C'est un couple d'amis bienveillants qui m'a fait découvrir "Eureka". Honnêtement, bien qu'il ait tourné régulièrement sur la platine et que je l'apprécie beaucoup, j'avoue que j'ai mis le temps avant de tomber en pâmoison devant cet album, pourtant excellent. J'avais déjà beaucoup d'admiration pour le boulot de Jim O'Rourke en tant que producteur (On lui doit quand même "Knock Knock" et "Red Apple Falls" de Smog) ou comme renfort de luxe pour Sonic Youth (sur le très beau "Murray Street", par exemple). Je savais aussi que Jim avait poussé le bouchon experimental un peu plus loin avec l'immense Fennesz (FennO'berg) ou en solo, sans oublier Gastr del Sol (en particulier l'album "Camoufleur"). Bref, en un mot comme en dix, le CV de Jim O'Rourke, c'est la grand classe. Ce que je ne pouvais pas savoir, c'est que Jim avait sorti l'un des plus beaux disques de guitares de tous les temps. Car franchement, qui se douterait que derrière cette pochette, se cache un chef d'oeuvre? Pas grand monde... Ne me demandez pas comment je me suis retrouvé à écouter "Halfway to a Threeway EP", je n'en sais rien. Tout ce que je peux vous dire, c'est que j'ai pris une claque magistrale.


Sur You Tube, il existe une video de ce morceau en live. C'est prodigieux!