jeudi 17 avril 2008

Depuis "Liberation", son premier album paru en '93, Neil Hannon nous a offert le pire comme le meilleur. Estampillé pop orchestrale, Neil a parfois (souvent) abusé de sa facilité pour les orchestrations grandiloquente. Ce qui faisait le charme de "Liberation" est progressivement devenu indigeste au fil des albums suivants. "Fin de Siècle" (1998) avec sa centaine de musiciens et ses sonorités mégalo-meringue aurait pu tourner au diabète et marquer plutôt une "Fin de carrière" que l'apothéose de son titre pouvait laisser présager. Usant des références littéraires ou cinématographique - "Bernice bobs her Hair", "My Imaginery Friends", Become more like Alfie", "When The Lights Go Out..." - surenchérissant de cordes et de bois, on avait fini par penser que Neil Hannon avait oublier comment écrire une bonne chanson. Tout cela sentait le camouflage à plein nez. Puis vint "Regeneration" (2001). Album sobre, écrit et joué en groupe, The Divine Comedy renouait avec un songwriting, certes sophistiqué, mais limpide et diablement efficace. "Absent Friends", paru trois ans plus tard, est un retour aux orchestrations réussi. Les violons, clavecins et autres marottes de l'Irlandais sont bien là mais la production (Nigel Godrich) est sobre et taille un joli costume autour des mélodies de Hannon.

PS: Je viens de voir que l'excellent blog "Bon pour les oreilles" (voir mes liens) propose une version video live de "Our Mutual Friends". Allez-y, c'est bonnard!

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu as oublié l'album "Promenade" qui est mon préféré ... Je te le conseille si tu ne le connais pas. J'adore la chanson "Tonight we fly".

Mathieu Pierloot a dit…

Oui Promenade est encore un album pas mal du tout (même si moins bon que "Liberation" pour moi). C'est surtout à partir de Casanova que ça commence à se corser...