C'est avec la BO de Nenette & Boni que j'ai découvert la musique des Tindersticks. Tout de suite, j'ai été sous le charme parce que cet album pouvait susciter des sentiments très différents selon le moment où je l'écoutais. Il pouvait tout aussi bien coller parfaitement avec un farniente sur une terrasse ensoleillée, s'écouter dans le noir en charmante compagnie ou me coller un cafard d'enfer. Le disque est instrumental mais il y a ce morceau chanté (Petite Goutte d'Eau) qui fut mon premier contact avec la voix de Staples. Cette voix pleine d'emphase et de pathos, si particulière, dont on pourrait se moquer de prime abord si elle ne vous prenait pas à la gorge pour vous retourner comme un gant. Une voix à la fois triste et rassurante, qu'illustre parfaitement la photo qui figure sur la pochette de "Can Our Love", celle sur laquelle Staples pose sa tête contre celle d'un âne. Par la suite, je me suis plongé dans la discographie des Tindersticks et j'en ai fait l'un de mes groupes de chevets, prenant autant de plaisir à les voir se comporter comme un grand groupe soul (sur "Simple Pleasure"), maîtriser l'art de la bande originale (sur l'incroyable "Trouble Everyday") ou encore reprendre le flambeau de Scott Walker ("Waiting for the Moon", "Curtains"). vendredi 22 février 2008
Thunderstruck
C'est avec la BO de Nenette & Boni que j'ai découvert la musique des Tindersticks. Tout de suite, j'ai été sous le charme parce que cet album pouvait susciter des sentiments très différents selon le moment où je l'écoutais. Il pouvait tout aussi bien coller parfaitement avec un farniente sur une terrasse ensoleillée, s'écouter dans le noir en charmante compagnie ou me coller un cafard d'enfer. Le disque est instrumental mais il y a ce morceau chanté (Petite Goutte d'Eau) qui fut mon premier contact avec la voix de Staples. Cette voix pleine d'emphase et de pathos, si particulière, dont on pourrait se moquer de prime abord si elle ne vous prenait pas à la gorge pour vous retourner comme un gant. Une voix à la fois triste et rassurante, qu'illustre parfaitement la photo qui figure sur la pochette de "Can Our Love", celle sur laquelle Staples pose sa tête contre celle d'un âne. Par la suite, je me suis plongé dans la discographie des Tindersticks et j'en ai fait l'un de mes groupes de chevets, prenant autant de plaisir à les voir se comporter comme un grand groupe soul (sur "Simple Pleasure"), maîtriser l'art de la bande originale (sur l'incroyable "Trouble Everyday") ou encore reprendre le flambeau de Scott Walker ("Waiting for the Moon", "Curtains"). 
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4 commentaires:
Je le réécoutais justement hier, c'est vrai que c'est un album magnifique, on ne peut que l'apprécier pleinement en ayant vu le film, hmm ça provoque des frissons.
Bon, c'est vrai qu'après, sans l'image, y a 2-3 plages qui font un peu plic-plic-ploc au piano ou aux cordes et que c'est pas passionnant (ça reste de l'illustration de scène du film), le reste est fabuleux !
Moi j'aime même les passages de piano plic-plic-ploc en fait.
LE groupe dont je suis fan, pas raté un concert d'eux ou de Staples solo dans le coin, les 2 premiers (que tu ne cites pas ?) sont des monuments pour moi, surtout le deuxième qui est certainement l'album que j'ai le plus écouté (et je ne pense pas être prêt de m'en lasser...).
Sinon, as-tu aussi vu le film (Trouble...) ?
Je me rappelle d'une expérience assez troublante, pas grand chose n'est montré mais certaines scènes étaient pourtant presque insoutenables (et la salle s'est quasiment vidée pendant la 1ère heure...).
Je ne cite pas les 2 premiers c'est vrai et pourtant, mon morceau préféré, She's Gone se trouve sur le Tindersticks II. Je pense que je ne parle pas de Curtains non plus, qui est pourtant merveilleux.
Oui, j'ai vu le film. C'était très hard. On ne peut pas dire que la salle se soit vidée parce qu'elle était déjà pas bien grande. J'adore les films de Claire Denis en général mais il faudrait que je revois 'Trouble' pour me faire un avis.
Math
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