vendredi 20 février 2009

Sans date de péremption



Imaginez qu'au lieu de cryogéniser Austin Powers, on ait cryogénisé une certaine façon de faire la musique, une suite d'accord, des sons de guitare, quelques voix vaporeuses, un peu de reverbe par-ci, un synthé par-là.. Imaginez que le shoegazing de la fin des années '80 revienne à la mode, que Sara Records existe toujours. Alors, sans aucun doute, je serais fan des quatre jolis membres bien élevés de "The Pains of Being Pure at Heart". Parce que si tout cela était vrai, je mettrais la musique de POBPAH sur le compte d'un engouement collectif, d'un mouvement musical en plein développement et non pour ce qu'il est en réalité, une petite somme d'influences non pas mal digérées mais pas digérées du tout (l'inverse de Deerhunter, en fait...)
Bon, on pourrait croire comme ça que j'ai une dent contre ces pauvres POBPAH mais il n'en est rien. Au contraire, l'album est plus que plaisant et il me procure quelque chose comme l'ersatz du plaisir que cela fut sans doute lorsqu'il y a vingt ans, certains découvraient The Field Mice ou My Bloody Valentine.
Et tiens, puisqu'on en parle, je vous laisse vous rendre à l'évidence vous-même:


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