Parler d'un album culte, voire cultissime, ne peut finalement avoir que peu d'intérêt. Si ce n'est que ces albums, on a parfois tendance à les oublier dans le fin fond d'une discothèque et c'est toujours avec un petit frisson qu'on retombe dessus. "Deserter's Song" de Mercury Rev fait partie de ceux-là et à plus d'un titre.
D'abord pour cette pochette, joli clair-obscur un peu énigmatique, qui pose tout de suite l'ambiance. On voit bien qu'on est pas là pour rigoler des masses. On dirait un Nick Drake au bout du rouleau, c'est dire.
Ensuite, un chanteur, Jonathan Donahue, un peu controversé à l'époque puisqu'il prend plus ou moins la place du leader original, David Baker. La voix de Donahue, qui frôle parfois le mimétisme total avec celle de Daniel Johnston, est à la fois agaçante, géniale et un peu fausse. On ne sait pas toujours sur quel pied danser tant on a, sur certains morceaux, l'impression qu'il en fait des tonnes.
Enfin, la musique de Deserter's Song marche constamment sur la corde raide du kitsch le plus dégueulasse. Des violons, des trompettes, des saxophones, des flûtes, des scies, des pianos, des guitares etc... l'album est bourré d'instruments jusqu'à la gueule. Le studio d'enregistrement devait être encore plus encombré que pour les sessions de Neil Hannon... Sur presque chaque morceau, on frise l'overdose mais pourtant, par je ne sais quel miracle, tout tient toujours en place.
Last but not least, un morceau d'ouverture absolument sublime: "Holes" qui est à la fois LE morceau de l'album et l'album en lui-même. La grande classe...
D'abord pour cette pochette, joli clair-obscur un peu énigmatique, qui pose tout de suite l'ambiance. On voit bien qu'on est pas là pour rigoler des masses. On dirait un Nick Drake au bout du rouleau, c'est dire.
Ensuite, un chanteur, Jonathan Donahue, un peu controversé à l'époque puisqu'il prend plus ou moins la place du leader original, David Baker. La voix de Donahue, qui frôle parfois le mimétisme total avec celle de Daniel Johnston, est à la fois agaçante, géniale et un peu fausse. On ne sait pas toujours sur quel pied danser tant on a, sur certains morceaux, l'impression qu'il en fait des tonnes.
Enfin, la musique de Deserter's Song marche constamment sur la corde raide du kitsch le plus dégueulasse. Des violons, des trompettes, des saxophones, des flûtes, des scies, des pianos, des guitares etc... l'album est bourré d'instruments jusqu'à la gueule. Le studio d'enregistrement devait être encore plus encombré que pour les sessions de Neil Hannon... Sur presque chaque morceau, on frise l'overdose mais pourtant, par je ne sais quel miracle, tout tient toujours en place.
Last but not least, un morceau d'ouverture absolument sublime: "Holes" qui est à la fois LE morceau de l'album et l'album en lui-même. La grande classe...
A ECOUTER FORT!
Discover Mercury Rev!
1 commentaire:
Bon qu'est-ce que tu fous ?? T'es déjà en vacances ou quoi ??
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